lundi 22 août 2011

Dans le train et sur la route


Dans le train - Familles qui s'entassent sur les couchettes, la tête cachée sous un sari, les pieds bagués qui dépassent, et le porteur de café qui crie à tue-tête, seule voix au milieu du ronron des ventilateurs.

Dans la rue- vaches et veaux qui gambadent, scooters qui vous klaxonnent , enfants qui vous disent "Hi!" avec un grand sourire, et danger d'hommes à sac à main traversant la chaussée en courant.

jeudi 18 août 2011

Mysore at last





Le calme. Les maisons résidentielles. Les palmiers. Une attachante guest-house et ses attachants propriétaires, qui m'apprendront à cuisiner et à parler Hindi. Le début des cours avec des élèves timides mais sympathiques (garçons d'un côté et filles de l'autre). Les fleurs de jasmin tressées dans les cheveux des femmes. Et la cloche du temple de Ganesha résonnant le soir.



lundi 15 août 2011

Croyances et Réalités

L’Inde se perçoit, raconte-t-on, par tous les sens. Explosion des couleurs, odeurs flottante des épices, goût sucré du thé noir, voix des indiens dans la rue, gouttes de pluies de la mousson sur votre tête. Mais on raconte aussi que pour accéder à ces sensations, il faut accepter de recevoir les autres. Détritus sur le bord de la route, mendiants à chaque croisement de rue, vacarme incessant des klaxons, chaleur moite ajoutée à la pollution, fluides humains et animaux divers et variés.

La magie confrontée à la pauvreté, en somme.

A Bangalore, pour le moment, je n’ai qu’entre-aperçue la magie. Dans une métropole de 8 millions d’habitants, le mystique se laisse facilement effacer par le reste, par la circulation impressionnante, dont on se demande comment bus, voitures, rickshaws, vélos, vaches et piétons, réussissent à cohabiter sans heurts ; par exemple. Ou par la foule, immense en ce dimanche de long weekend (lundi 15 août c’est Independance Day, et les vendeurs de fanions et drapeaux de l’Inde se multiplient dans les rues) au parc botanique de Lalbagh , où chacun est venu en famille, avec enfants et grand-parents, profiter de la verdure, faire une balade main dans la main et jouer au badminton sur la pelouse, malgré l’interdiction inscrite sur un panneau de bois. Un dimanche au parc, comme en connaissent tant de citadins.

Mais ici, la foule est tellement dense. Pas un coin d’herbe tranquille, pas un chemin sans personne, et pas une pelouse sans papiers, bouteilles, restes de pique nique. Les vendeurs de nourriture, de plumes de paon, de ballons en forme de cœur, et de bulles de savon, se partagent les lieux. Au milieu du parc, une petite colline de roches plates, avec un temple à son sommet, et un homme présentant un robot doré muni de casques audio, auprès duquel les gens se pressent.

Voilà que la magie ressurgit. Voilà qu’au milieu de tout cela, un temple, des saris rouges scintillants, des enfants qui jouent au ballon, des grains de riz soufflés qui crépitent, vous rappellent que ce que vous étiez venu chercher est bien là, bien palpable, bien réel. Et qu’en fouillant un peu, vous pourriez bien être submergé par la magie plus vite que vous ne le pensiez.

vendredi 12 août 2011

Premières fois...



Vaches au milieu de la route, rickshaw klaxonnant et se faufilant à travers le flot de la circulation, cigarette au clou de girofle, champignons frits et sauce qui pique, sikh très élégant sur le bord du chemin, billets de roupies avec la tête de Gandhi, blattes dans le placard, muezzin chantant à cinq heure du matin, gorgée de King Fisher, moustachus dodelinant, publicités immenses, le son du kannada...
Et l'air de l'Inde.

jeudi 11 août 2011